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18 November 2012
A toutes les organisations syndicales et de défense des droits
Ecoutez le son de ma plainte !
Je suis Shahrokh Zamani, membre du Syndicat des Peintres de Téhéran et du Comité de Suivi pour la Formation d’Organisations Ouvrières Libres en Iran. Je suis résident de Téhéran depuis trente ans. Le 5 juin 2011, alors que je me rendais dans la ville de Tabriz pour visiter mes parents, j’ai été arrêté en toute illégalité par des agents du Ministère des Renseignements, sans aucune charge contre moi, ni preuve ou mandats. Après quarante jours de violentes tortures à la fois psychologiques et physiques, j’ai été emmené à la prison centrale de Tabriz. Pendant ces 40 jours de détention illégale, je me suis mis en grève de la faim afin de protester contre cette situation. J’ai perdu 27 kilos et je n’ai jamais signé d’aveux. Bien qu’il n’y ait eu aucune preuve contre moi et que je n’ai jamais donné la moindre ligne d’aveux lors des interrogatoires, la première branche du Tribunal Révolutionnaire de Tabriz m’a de façon vicieuse accusé de « propagande contre le régime et de formation de groupes socialistes » accusation passible de 11 ans de prison ferme. Il est clair que lors du procès j’ai nié toutes les accusations depuis le début et montré la nature fausse et monté de toute pièce des accusations. J’ai demandé au président du tribunal les preuves contre moi, et la justification d’une telle longue peine, ce à quoi il a répondu « Qui croyez vous que je suis Monsieur ? Je ne suis rien de plus qu’un subordonné dans un système hiérarchique ».
La prison de Tabriz est une des plus célèbres prisons, connue pour ses gardiens violents et meurtriers. Les gardiens sont infâmes par leur inhumanité, et leurs méthodes meurtrières et illégales. Les prisonniers ne disposent pas de droits comme des permissions ou des libérations conditionnelles. Même l’emprunt de livres à la bibliothèque est complètement sous le contrôle des fonctionnaires de la prison qui placent les détenus sous une myriade des pires tortures physiques et psychologiques. Une des pires de ces tortures est le déchaînement de prisonniers violents (de droit commun) contre les prisonniers politiques. Comme il n’y a aucune loi, cela se passe quotidiennement et il n’y a pas un jour sans affrontement ou problème entre ces deux groupes de prisonniers.
Dans une pièce, longue de 20 mètres, il y a 21 lits, et il est fréquent d’y trouver plus de quarante prisonniers. Il y a toujours sept prisonniers de droit commun violents parmi nous pour nous intimider et nous espionner.
Les prisonniers politiques sont placés en contact étroit avec les détenus atteints du sida et de l’hépatite, ce qui, avec les exactions des gardiens, est le plus stressant. En 2011, ils m’ont transféré de ma cellule, qui par rapport à celle où ils m’ont envoyé était un paradis, à la section 12 du bureau des renseignements afin de me torturer. C’était une zone de quarantaine réservé aux criminels dangereux. Cela ne pouvait être supporté au plus que trois journées. Puis, avec Jomhour Azgoch du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan), j’ai été emmené à la section 15, la section de la méthadone, dans une cellule avec 50 personnes malades du sida et de l’hépatite. Pour protester, nous avons fait une grève de la faim pendant plusieurs jours.
A l’automne 2012, bien que je n’ai pas commis la moindre infraction, les fonctionnaires ont falsifié des documents disant que je demandais mon transfert et j’ai été déplacé à Yazd. Là, les conditions de détention étaient meilleures, mais j’ai été accusé de diffuser des informations sur les conditions de détention à l’extérieur de la prison, et j’ai été ramené à Tabriz, à la section de soin 8. Là, nous, prisonniers politiques, avons écris 14 articles mettant en lumière l’absence de droits dans la prison comme les permissions, les libérations conditionnelles, l’accès à du matériel sportif, à des classes techniques ou professionnelles, etc.
Aussi, les fonctionnaires de la prison ont forcé les prisonniers de droit commun à porter plainte contre moi et d’autres. Ils ont dit que nous avions insulté le leader [de la République Islamique, NdT], injurié les prisonniers de droit commun et encouragé les autres syndicalistes ouvriers emprisonnés à se mettre en grève. Cette plainte à été instruite et par conséquent j’ai été transféré à la prison Rajaee-Shahr à côté de Karaj.
A Monsieur Ahmad Shaheed [Rapporteur à l’ONU sur les droits humains en Iran, NdT]
Malgré les plaintes de ma famille auprès des institutions officielles, dont le Bureau du Leader et la Cour Suprême des Droits Humains, j’ai toujours subi des intimidations et des menaces et je n’ai eu aucune réponse. Je me souviens avoir parlé à mon avocat de certaines des menaces de la part de ces institutions, comme des pressions sur ma famille. Un expert de la Cour Suprême a dit que les charges contre moi sont malheureusement terriblement injustes et qu’il n’y a aucune raison légale pour que le juge me condamne à une telle peine. Un membre des droits humains islamiques a dit à ma femme qu’elle ne pouvait rien faire à propos de ma situation, puisque ma peine a été décidé par des personnes hauts placées, et que son seul espoir était de contacter et de faire part de ma situation aux organisations internationale des droits humains. Le juge qui a été forcé de me condamner sur trois accusations a déclaré après ma condamnation qu’il est seulement un subordonné dans une affaire aussi complexe et qu’il s’est borné à une position de soumission à ses chefs.
Le seul espoir que nous, prisonniers politiques, avons, ce sont les organisations internationales de défense des droits humains.
Enfin je tiens à souligner que les bureaux des services de renseignements ont menacé ma vie à la fois directement et indirectement : par empoisonnement ; par exposition à des prisonniers atteints du Sida ; en lançant des prisonniers malades mentaux et violents contre moi ; en forçant des prisonniers autour de moi à me pousser à m’évader pour qu’on me tire une balle pour tentative d’évasion. Je me suis mis en retrait de ces détenus après avoir été mis en garde. Quelques bons et gentils gardiens m’ont mis en garde contre ce genre de chose et m’ont suggéré de prendre exemple sur Monsieur Emani, un ingénieur ; il n’est plus possible que des gardiens aident des prisonniers à s’enfuir, et que je dois faire attention à ce genre de propositions et de tentatives. Aussi, je le dis à tout le monde : si je meurs en prison, quelle qu’en soit la cause, ce sera organisé par les fonctionnaires du régime.
Avec l’espoir d’un avenir humain, sans discrimination ni cruauté,
Je vous salue chaleureusement et vous remercie pour votre difficile travail. Merci énormément.
Shahrokh Zamani, prisonnier à Rajaee Shahr, Iran. 20 octobre 2012
17 November 2012
Ein Brief an die ILO (International Labour Organisation)
Shahrokh Zamani ist ein iranischer Arbeiteraktivist,
der auf Grund seiner gewerkschaftlichen Tätigkeiten zu elf Jahren Gefängnis
verurteilt wurde. In einem Brief aus dem Gefängnis an den Vorsitzenden der
I.L.O. schreibt er:
An den Vorsitzender der ILO :
Wie lange soll die Politik des Schweigens und Abwartens
gegenüber der Unterdrückung der Arbeiteraktivisten noch andauern?
Ich heiße Shahrokh Zamani und bin ein Mitglied der
Malerarbeitergewerkschaft in Teheran. Ich wurde in einem arbeiterfeindlichen
Gericht auf Grund meiner gewerkschaftlichen Aktivitäten zu 11 Jahren Gefängnis
verurteilt. Wir, die Arbeiter im Iran, sind 12 Millionen und sind in allen Bereichen
beschäftigt, wie Industrie, Bergbau, Erdöl, Gas& Petrochemie,
Landwirtschaft, Bau usw. Wenn man die Anzahl unserer Familien dazu rechnen würde,
käme Mann auf eine Zahl, die einen großen Anteil der Bevölkerung des Landes ausmacht.
Ohne jede Übertreibung kann behauptet werden, dass alle materiellen und
immateriellen Produkte der Gesellschaft durch Mühe und Arbeit unserer Klasse
entstehen. Wenn unsere Schwestern und Brüder in der Erdöl- und
Maschinenindustrie die Arbeit für eine Woche verweigern würden, würde die
Wirtschaft des Landes zusammenbrechen. Welche bedeutenden Leistungen hat das islamische Regime, das groß über die Gerechtigkeit
in Iran spricht, für unsere Klasse vollbracht?
Dieses Regime ist nicht nur ein Garant für die
Ausbeutung der Arbeiter durch einige wenige Großkapitalisten und parasitäre
Arbeitsvermittler, sondern auch verantwortlich für die Unterdrückung der Arbeiter
und ihrer gewerkschaftlichen Rechte und Organisationen. Einige Beispiele dafür
sind:
- Die Austilgung der
Arbeitsplatzsicherheit durch Zeitarbeit und die vertragslose Arbeit, die moderner
Sklavenarbeit gleichkommt.
- Die Abschaffung
aller Gesetze, die die Arbeiterrechte auf alle Ebenen schützen sollten. Sogar die arbeiterfeindliche Organisation
des Regimes (Haus der Arbeit) bekennt, dass das aktuelle Arbeitsrecht ein
Kündigungsinstrument in den Händen der Arbeitgeber ist.
- Die Festlegung eines
Mindestlohns von 390.000 Toman, dass ein Viertel unterhalb der
Armutsgrenze liegt.
- Die Ausrottung der
Inlandsproduktion durch die Abschaffung der Zoll- und Einfuhrabgaben, die
zur Einfuhr von minderwertigen Waren durch mafiöse Machthaber führte und zum
Jobverlust von Millionen Arbeitern in der Dienstleistungs- und
Industriebranche wie z.B. in den Branchen Schuh, Web, Textil, Teppich,
Zucker, Tee, Reis usw. geführt haben.
- Die Unterdrückung
der kleinsten Proteste, Streiks, Arbeiteraktivisten und Arbeiterorganisationen
wie der Busfahrer (Vahed), der Teheraner Maler, der Haft Tapeh
Gewerkschaft, der Bäckereiarbeiter der Stadt Saqqez, des Koordinationskomitee
zur Schaffung von Arbeiterorganisationen, des Komitees für die Verfolgung
der Gründung von Arbeiterorganisationen usw. Diese Unterdrückungen sind
die Arbeitsergebnisse und Dienste des Regimes und seines islamischen Rechts.
Herr Vorsitzender!
Durch Zunahme der Proteste im Inland und Ausland gegen
die Unterdrückungspolitik des arbeiterfeindlichen islamischen Regimes, hat dieses
Regime einen hinterhältigen Trick ergriffen und versucht die gewerkschaftlichen
Aktivitäten der Arbeiter mit arglistigen Anschuldigungen, wie „Verschwörung zum
Sturz des Regimes“ oder mit oppositionellen Organisationen in Verbindung zu stehen,
zu kriminalisieren, um die Arbeiteraktivisten einzuschüchtern und zu
langjährigen Gefängnisstrafen verurteilen zu können. Einige Arbeiteraktivisten,
die mit Hilfe dieser heuchlerischen Methode zu langen Gefängnisstrafen
verurteilt worden sind: Reza Shahabi, Afshin Osanloo, Behnam Ebrahim Zadeh, Mohammad
Jarahi, Pedram Nassrolahi, ich selbst und viele andere.
Diese Anschuldigungen sind so falsch und lächerlich,
dass sogar einige der Justizverantwortlichen durch internationale Proteste und die
der Familien und Rechtsverteidiger die Gegenstandslosigkeit dieser Anschuldigungen
zugeben.
In meinem Fall räumte z.B. bei Nachfragen meiner
Familie und der Verteidiger über die Beweislast der Richter ein: “ ..in dieser
komplizierten Hierarchie führe ich nur aus“. Auch ein Experte des Höchsten Gerichts
sagte in einem Gespräch mit meiner Familie: „ In seiner Akte finde ich keine
begründeten Beweise und Dokumente für eine Verurteilung „.
Verehrter Vorsitzender!
Wie sie sehen, entsteht das Urteil gegen einen
Arbeiteraktivisten auf diese Art und Weise und beweist, dass das islamische
Regime sich sogar nicht an seine Gesetze gebunden fühlt. Diese Gerichte haben
Ähnlichkeit mit einem Marionettentheater, die unter Druck der Kapital-und
Machtmafioso jegliche juristische Unabhängigkeit verloren haben und nur die
Befehle ausführen und befohlene Urteile verkünden.
Kann so ein Regime die Gesetze der internationalen
Organisationen ausführen?
Hat die I.L.O. von so viele Entlassungen, Verhaftungen,
Gefängnisurteilen und Auspeitschungen der Arbeiteraktivisten keine Ahnung?
Die I.L.O. kennt das Recht auf Arbeiterorganisation, Streik
und...... an. Nun, die Frage ist, warum die ILO die Mitgliedschaft des
islamischen Regimes, das die Schaffung der unabhängigen Arbeiterorganisationen verhindert
und Arbeiterstreiks unterdrückt und die Arbeiter unter falschen Anschuldigungen
für mehrere Jahren einsperrt, nicht in Frage stellt und die arbeiterfeindlichen
Maßnahmen dieses Regimes nicht verurteilt werden. Ist es nicht eine Politik mit
zweierlei Maßstab?
Wir, die Arbeiteraktivisten, die unter Despotismus und
unvorstellbarer Unterdrückung leben, fordern Sie, den Vorsitzender der I.L.O
auf, sich für die Freilassung der Arbeiteraktivisten auf Grund der Bestimmungen
dieser Organisation, wie das Recht auf Schaffung der Arbeiterorganisation und
des Streiks, einzusetzen und die Beendigung der Unterdrückung der
Arbeiteraktivisten und Arbeiterorganisationen zu fordern.
06.11.2012, Shahrokh Zamani,
Iran, Radjaie Shahr
Gefängnis
22 November 2011
Berufungsgericht bestätigt Schwere Haftstrafen für Arbeiteraktivisten in Tabriz
Menschenrechtaktivisten News Agency (HRANA): das sechsten Zweig des Berufungsgericht in Provinz Ost Azarbayjan bestätigt die Urteile gegen Shahrokh Zamani, Mohammad Jarahi, Nima Jaghub Pur und Sassan Vahebi Vash.
Die Zwei Arbeiter und zwei Studenten wurden am 18.08. von dem Revolutionsgericht der Stadt Tabrīz in der Provinz Azarbayjan zu insgesamt 22,5 Jahren Gefängnisstrafe verurteilt und später auf hohen Kaution freigelassen:
Shahrokh Zamani zu insgesamt 11 Jahren Gefängnis wegen „Bildung einer oppositionellen Gruppe“ und „Propaganda gegen das System“.
Mohammad Jarahi zu 5 Jahren Gefängnis.
Nima Jaghub Pur zu insgesamt 6 Jahren Gefängnis wegen „Bildung einer oppositionellen Gruppe“ und „Propaganda gegen das System“.
Sassan Vahebi Vash zu insgesamt 6 Monaten Gefängnis wegen „Mitgliedschaft in einer oppositionellen Gruppe“ und „Propaganda gegen das System“.
28 Oktober 2011
Shahrokh Zamani wurde freigelassen
19.10.
Shahrokh Zamani wurde auf eine Kaution in der Höhe von 200 Millionen Toman freigelassen. Zamani wurde im Juni dieses Jahres verhaftet und verbrachte 32 Tage im Hungerstreik. Zamani ist Maler und Gründer der Malergewerkschaft und Mitglied des Komitees für die Verfolgung der Gründung von Arbeiterorganisationen
27 September 2011
Langjährige Gefängnisurteile für die vier Gewerkschafter und Arbeiteraktivisten
Shahrokh Zamani, Mohammad Jarahi, zwei Arbeiter und die zwei Studenten und Arbeiteraktivisten. Nima Jaghub Pur und Sassan Wahabi wurden von dem Revolutionsgericht der Stadt Tabrīz in der Provinz Azarbayjan zu insgesamt 22,5 Jahren Gefängnisstrafe verurteilt:
Shahrokh Zaman zu insgesamt 11 Jahren Gefängnis: 10 Jahren wegen „Bildung einer oppositionellen Gruppe gegen das System“ und ein Jahr wegen „Propaganda gegen das System“.
Mohammad Jarahi wurde zu 5 Jahren Gefängnis verurteilt.
Nima Jaghub Pur zu insgesamt 6 Jahren Gefängnis: zu 5 Jahren wegen „Bildung einer oppositionellen Gruppe gegen das System“ und ein Jahr wegen „Propaganda gegen das System“.
Sassan Wahabi zu insgesamt 182 Tagen Gefängnis: 91 Tage wegen „Mitgliedschaft in einer oppositionellen Gruppe gegen das System“ und 91 Tage wegen „Propaganda gegen das System“.
Der Verein der Elektriker und Schlosser der Stadt Kermānshāh verurteilt in einem Schreiben die Urteile gegen die Gewerkschafter und fordert ihre sofortige und bedingungslose Freilassung. In dem Schreiben wird betont, dass bei der Gerichtssitzung drei der Angeklagten anwaltlich nicht vertreten wurden. Die Familienmitglieder und Freunde der Angeklagten wurden aus der Gerichtssitzung ausgeschlossen. Selbstverständlich sind solche Vorwürfe völlig unbegründet.
Jede/r Aktivist und Protestierende/r gegen die herrschenden Situation wird mit Vorwürfen dieser Art durch die Justiz belastet, um die Bevölkerung einzuschüchtern und ruhig zu stellen.
Ebenso verurteilt das Koordinationskomitee zur Schaffung von Arbeiterorganisationen die Urteile und fordert die sofortige und bedingungslose Freilassung aller gefangenen Arbeiter.
Diese Urteile sind Teil des wachsenden Drucks auf Gewerkschaftsaktivisten, um sie abzuschrecken und ihre Aktivitäten zu erschweren. Der Aggression gegen die Arbeiteraktivisten und Gewerkschafter sollte mit einer weltweiten Kampagne gekontert werden.
13 Juli 2011
Wir fordern die sofortige und bedingungslose Freilassung von Shahrokh
Zamani, Mohamad Jarahi, Seyed… sowie
allen Arbeiteraktivisten und politischen Gefangenen
Wir
werden jeden Tag im Iran mit Vorladungen, Verhaftungen, Folter und Einsperrungen
von Arbeiteraktivisten durch das kapitalistische Regime des Irans konfrontiert.
Bekannte
Arbeiteraktivisten wie Behnam Ibrahimzadeh, Ibrahim Madadi, Reza Shahabi …
sitzen immer noch im Gefängnis ein.
Mansour Osanloo,
der Vorstandsvorsitzende der Teheraner Busfahrergewerkschaft, wurde mit der
Hinterlegung einer hohen Kaution zu einem Zeitpunkt vorübergehend entlassen, an
dem die Unterstützer der Arbeiterbewegung, nämlich am 9.06.2011 in Genf, vor dem Büro der IAO eine große Demonstration
organisiert hatten.
Ali Nejati, der Vorstandsvorsitzende der Gewerkschaft der
Zuckerfabrik Haft Tapeh, wurde in Ahwaz in einem Prozess zu einer
Gefängnisstrafe verurteilt.
Khaled
Hosseini, ein Mitglied des „Koordinationskomitees zur Schaffung von
Arbeiterorganisationen“, wurde zu einer einjährigen Haftstrafe auf Bewährung
verurteilt. Die einjährige Verurteilung von Sedigh Sobhani und Wafa Ghaderi wurde
nach ihrem Widerspruch in eine hohe Kaution umgewandelt.
Die Inhaftierung
von Shahrokh Zamani, Mohamad Jarahi und Seyed… gehören auch zu diesen
tagtäglichen Angriffen des iranischen Regimes auf die Rechte der Arbeiter und
Werktätigen.
Shahrokh
Zamani ist Malerarbeiter und Mitglied des „ Ausschusses zur Schaffung der
Malerarbeitergewerkschaft“. Er wird im Tabrizer
Gefängnis misshandelt und gefoltert, und seine Familie wurde vom iranischen
Regime mehrmals verhört und misshandelt.
Mohamad
Jarahi, der in der Stadt Aselouye arbeitete und wegen gewerkschaftlicher
Aktivitäten entlassen wurde, wurde in der Stadt Tabriz verhaftet und sitzt im
Gefängnis ein und seiner Familie ist es bis heute nicht gelungen, ihn zu
besuchen. Vor ein paar Tagen wurde auch Seyed…, ein Arbeiter der Firma
Saba, wegen seiner Aktivitäten bei
Streikorganisationen verhaftet.
Wir, die Solidaritätsvereine
mit der Arbeiterbewegung im Iran,
unterstützen nicht nur die beiden Komitees zur Freilassung von o. g.
Arbeiteraktivisten, sondern auch alle anderen Aktivitäten, die sich die Freilassung
der Arbeiteraktivisten und der politischen Gefangenen zum Ziel gesetzt haben
und verurteilen jegliche Angriffe des iranischen Regimes auf die Arbeiterrechte.
Wir haben
uns zum Ziel gesetzt, nicht nur in Europa sondern auch in Amerika, Kanada und
Australien mit allen Mitteln gegen diese Verhaftungen und Missbräuche der Arbeiterrechte und für die
Freilassung der festgenommenen Arbeiteraktivisten und politischen Gefangenen zu
protestieren und rufen alle freiheitsliebenden Menschen auf, aktiv an diesen
Protesten teilzunehmen.
Für die Freilassung aller Arbeiteraktivisten und politischen Gefangenen !
Nieder mit dem kapitalistischen
islamischen Regime des Irans !
Solidaritätsvereine mit der Arbeiterbewegung im Iran – außerhalb
Irans
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