22 November 2012
Protest Esfahan Steel Company (ESCO) pensionärer
Esfahan Steel Company (ESCO) pensionärer samlades för andra dagen framför företagets pension centrum.
Omkring 100 pensionärer blockerade gatan och krävde deras enastående pension. Detta är den tredje omgången av deras protester.
Tre Vahed fackliga medlemmar avskedades
Eftersom medlemmarna i Teheran och förorter bussförare union "Vahed" skräms
av arbetsgivaren och regimen. Efter denna anti-arbetarpolitik Hassan Saidi, en
fackföreningsmedlem har fått sparken den 17 november. Två andra fackliga medlemmar
Wahid Fereidooni och Mr Nasser Moharamzade avlossades under de senaste två månaderna.
.
Deras brott är att försvara sin och andra arbetares rättigheter gentemot de systematiska och kontinuerliga angreppen av arbetsgivare och regim.
Deras brott är att försvara sin och andra arbetares rättigheter gentemot de systematiska och kontinuerliga angreppen av arbetsgivare och regim.
Reza Shahabi överförs till sjukhus
Reza Shahabi överfördes
till sjukhus för några timmar
läkarundersökning. Han lider intensiv huvudvärk
och domningar i fingrarna på vänster hand.
Efter hans operation i juli 2012 och trots det faktum att läkarna rekommenderade honom intensivvård i hemmet, han satte tillbaka i Evin-fängelset. Som ett resultat av att han drabbats av allvarliga infektioner på operationen området leder till kraftig smärta och domningar i fingrar och fot.
Shahabi, styrelseledamot och kassör i Teheran och förorter bussförare Vahed närvarande avtjänar sitt straff på sex års fängelse i Evinfängelset Ward 350.
Efter hans operation i juli 2012 och trots det faktum att läkarna rekommenderade honom intensivvård i hemmet, han satte tillbaka i Evin-fängelset. Som ett resultat av att han drabbats av allvarliga infektioner på operationen området leder till kraftig smärta och domningar i fingrar och fot.
Shahabi, styrelseledamot och kassör i Teheran och förorter bussförare Vahed närvarande avtjänar sitt straff på sex års fängelse i Evinfängelset Ward 350.
Inga kontrakt konvertering i Tabriz Petrochemical Company
Företrädaren för den nationella
Petrochemical Company (NPC) och styrelseledamöter i Tabriz Petrochemical Company meddelade i ett möte som
bara arbetarna med åtminstone en high school examen och 10 års erfarenhet kommer
att få direkta kontrakt med
NPC. Följaktligen kommer endast cirka 550 anställda
vara berättigade till undertecknandet
direkta avtal med NPC och mer än 1100
anställda kommer att finnas kvar i händerna på entreprenadföretag.
Det nationella Petrochemical
Company är ett dotterbolag till
den iranska Petroleum ministeriet,
som ägs av regeringen i islamiska
regimen.
För att tvinga Tabriz petrokemiska ledningen att eliminera de upphandlande företagen mer än 1400 arbetare petrokemiska kontrakt "gick på 11 dagar på Mars 7, 2011. De krävde omvandling av tillfälliga kontrakt i direkta avtal med företaget.
För att tvinga Tabriz petrokemiska ledningen att eliminera de upphandlande företagen mer än 1400 arbetare petrokemiska kontrakt "gick på 11 dagar på Mars 7, 2011. De krävde omvandling av tillfälliga kontrakt i direkta avtal med företaget.
18 November 2012
Appel à participer à une caisse de solidarité contre la répression syndicale en Iran
Les syndicalistes inculpés et leurs familles ont maintenant besoin de notre soutien !
En Iran la répression est toujours de plus en plus forte. Répondons par la solidarité, qui est un moteur essentiel de la lutte que chaque contribution aidera à faire exister. Une caisse de solidarité vient de se créer et vous pouvez y participer !
Face à la multiplication et accélération des répressions syndicales en Iran par le régime (emprisonnements, licenciements, salaires impayés et également grèves, manifestations, émeutes, occupations et etc.) les familles des militants syndicaux emprisonnés sont les premiers victimes des politiques de régime anti travailleurs de la République Islamique d’Iran. Le pouvoir ne peut répondre que par une répression de plus en plus forte à l’encontre des manifestants ou des militants syndicaux et politiques : provocations, répressions, violences policières, inculpations, procès et condamnations.Face à cette situation très alarmante il n’est seulement logique mais nos de devoirs de ne pas laisser tomber les personnes qui subissent cette répression et sec conséquences. C’est pourquoi, Solidatité Socialiste avec les Travailleurs en Iran s’est mise en place une Caisse de Solidarité pour aider les syndicalistes iraniens emprisonnés et leurs familles en difficultés.Son fonctionnement s’effectue, sur le modèle des caisses de grève, de façon mutuelle et transparente avec les collectifs qui se sont déjà coltiné les conséquences de la répression en Iran. Il n’est pas question de supplanter les collectifs, mais de leur apporter une aide matérielle et leur permettre ainsi de consacrer plus de temps à l’organisation d’actions contre la répression.Un compte spécial « Caisse de Solidarité » vient d’être ouvert sous la responsabilité de l’association SSTI. La SSTI est une association loi 1901 dont le but est de faire écho dans le monde de la lutte de travailleurs en Iran. Ce compte est alimenté par des prélèvements automatiques et des versements occasionnels. Un rapport d’activités et un reçu pour les impôts est envoyé à chaque personne qui en fait la demande.
La répression sera toujours plus forte si la solidarité reste divisée.
La solidarité est un moteur essentiel de la lutte que chaque contribution, aussi petite soit elle, aidera à faire exister.
La solidarité est un moteur essentiel de la lutte que chaque contribution, aussi petite soit elle, aidera à faire exister.
Pour participer concrètement à la Caisse de Solidarité :
Imprimer le pdf ci-joint
Remplissez-le soigneusement
Joignez un RIB
Envoyer le tout à S.S.T.I, 266, av. Daumesnil, 75012 Paris
Union syndicale Solidaires: En Iran comme ailleurs, liberté pour les militant-es syndicaux!
En Iran comme ailleurs, les travailleurs/ses doivent avoir le droit de s’organiser comme ils et elles le décident !
Une fois de plus, nous dénonçons la répression exercée par le pouvoir iranien envers plusieurs militants ouvriers, victimes d’agressions, d’emprisonnement, de tortures.
Shahrokh Zamani, membre du Comité de Suivi pour la Formation d’Organisations Ouvrières Libres en Iran et du Syndicat des Peintres de Téhéran, a été arrêté le 5 juin 2011, puis condamné à 11 ans de prison. Comme des centaines d’autres, son seul « crime » est de défendre les droits des travailleurs et des travailleuses et de constituer un syndicat. Pendant sa détention, Shahrokh Zamani a subi de graves tortures et des cruautés. Il est actuellement détenu à la prison Rajaee-Shahr.
Shahrokh Zamani s’adresse au mouvement ouvrier international à travers une lettre écrite en prison, que nous reproduisons au verso. Ce qu’il décrit, correspond à ce que subissent de très nombreux/ses militant-es qui luttent pour les droits syndicaux, politiques, humains, les plus élémentaires, mais niés par le pouvoir iranien.
Reza Shahabi, membre du bureau exécutif du Syndicat des Travailleurs de la Compagnie de Bus de Téhéran et Banlieue, a été condamné à 6 ans de prison ferme : un an pour « propagande contre le régime » et cinq ans pour « conspiration avec l'intention de porter atteinte à la sécurité nationale ». De plus, il est condamné à reverser à l'Etat la somme de 3 000 euros provenant d'une collecte de solidarité récoltée par de nombreux travailleurs pour aider les familles des syndicalistes emprisonnés. Enfin, après avoir purgé sa peine, il lui sera interdit pendant 5 ans de s'exprimer en public ou de donner des entretiens. Chaque jour qui passe accentue la torture infligée à ce militant ouvrier dont la santé s’est considérablement dégradée.
Nous exigeons la libération immédiate de tous les syndicalistes emprisonnés, dont Mohammad Jarahi et Behnam Ebrahimzadeh, membres du Comité de Suivi pour la Formation d’Organisations Ouvrières Libres en Iran, Rasoul Bodaghi, membre de l’Association Syndicale des Enseignants, Abdolreza Ghanbari, enseignant arrêté en 2009 et menacé de la peine de mort, et de nombreux/ses autres militant-es impliqué-es dans différents mouvements sociaux.
L’Union syndicale Solidaires assure tous ces camarades de sa pleine solidarité et fait connaître leur situation à travers ses publications et celles des organisations membres de l’Union.
Dans la suite du travail unitaire en solidarité avec les camarades d’Iran, mené depuis plusieurs mois par CGT, CFDT, UNSA, Solidaires, FSU, l’Union syndicale Solidaires propose aux autres organisations syndicales françaises de s’adresser ensemble aux autorités iraniennes pour demander la libération des syndicalistes emprisonné-es.
L’Union syndicale Solidaires transmet également l’information aux syndicats d’autres pays, pour renforcer la solidarité internationale.
Liberté pour nos camarades d’Iran !
Le 7 novembre 2012
Au Verso, la lettre de prison de Shahrokh Zamani, militant ouvrier
144 boulevard de La Villette 75019 Paris
Téléphone : (33) 1 58 39 30 20 Télécopie : (33) 1 43 67 62 14
contact@solidaires.org - www.solidaires.
A toutes les organisations syndicales et de défense des droits
Ecoutez le son de ma plainte !
Je suis Shahrokh Zamani, membre du Syndicat des Peintres de Téhéran et du Comité de Suivi pour la Formation d’Organisations Ouvrières Libres en Iran. Je suis résident de Téhéran depuis trente ans. Le 5 juin 2011, alors que je me rendais dans la ville de Tabriz pour visiter mes parents, j’ai été arrêté en toute illégalité par des agents du Ministère des Renseignements, sans aucune charge contre moi, ni preuve ou mandats. Après quarante jours de violentes tortures à la fois psychologiques et physiques, j’ai été emmené à la prison centrale de Tabriz. Pendant ces 40 jours de détention illégale, je me suis mis en grève de la faim afin de protester contre cette situation. J’ai perdu 27 kilos et je n’ai jamais signé d’aveux. Bien qu’il n’y ait eu aucune preuve contre moi et que je n’ai jamais donné la moindre ligne d’aveux lors des interrogatoires, la première branche du Tribunal Révolutionnaire de Tabriz m’a de façon vicieuse accusé de « propagande contre le régime et de formation de groupes socialistes » accusation passible de 11 ans de prison ferme. Il est clair que lors du procès j’ai nié toutes les accusations depuis le début et montré la nature fausse et monté de toute pièce des accusations. J’ai demandé au président du tribunal les preuves contre moi, et la justification d’une telle longue peine, ce à quoi il a répondu « Qui croyez vous que je suis Monsieur ? Je ne suis rien de plus qu’un subordonné dans un système hiérarchique ».
La prison de Tabriz est une des plus célèbres prisons, connue pour ses gardiens violents et meurtriers. Les gardiens sont infâmes par leur inhumanité, et leurs méthodes meurtrières et illégales. Les prisonniers ne disposent pas de droits comme des permissions ou des libérations conditionnelles. Même l’emprunt de livres à la bibliothèque est complètement sous le contrôle des fonctionnaires de la prison qui placent les détenus sous une myriade des pires tortures physiques et psychologiques. Une des pires de ces tortures est le déchaînement de prisonniers violents (de droit commun) contre les prisonniers politiques. Comme il n’y a aucune loi, cela se passe quotidiennement et il n’y a pas un jour sans affrontement ou problème entre ces deux groupes de prisonniers.
Dans une pièce, longue de 20 mètres, il y a 21 lits, et il est fréquent d’y trouver plus de quarante prisonniers. Il y a toujours sept prisonniers de droit commun violents parmi nous pour nous intimider et nous espionner.
Les prisonniers politiques sont placés en contact étroit avec les détenus atteints du sida et de l’hépatite, ce qui, avec les exactions des gardiens, est le plus stressant. En 2011, ils m’ont transféré de ma cellule, qui par rapport à celle où ils m’ont envoyé était un paradis, à la section 12 du bureau des renseignements afin de me torturer. C’était une zone de quarantaine réservé aux criminels dangereux. Cela ne pouvait être supporté au plus que trois journées. Puis, avec Jomhour Azgoch du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan), j’ai été emmené à la section 15, la section de la méthadone, dans une cellule avec 50 personnes malades du sida et de l’hépatite. Pour protester, nous avons fait une grève de la faim pendant plusieurs jours.
A l’automne 2012, bien que je n’ai pas commis la moindre infraction, les fonctionnaires ont falsifié des documents disant que je demandais mon transfert et j’ai été déplacé à Yazd. Là, les conditions de détention étaient meilleures, mais j’ai été accusé de diffuser des informations sur les conditions de détention à l’extérieur de la prison, et j’ai été ramené à Tabriz, à la section de soin 8. Là, nous, prisonniers politiques, avons écris 14 articles mettant en lumière l’absence de droits dans la prison comme les permissions, les libérations conditionnelles, l’accès à du matériel sportif, à des classes techniques ou professionnelles, etc.
Aussi, les fonctionnaires de la prison ont forcé les prisonniers de droit commun à porter plainte contre moi et d’autres. Ils ont dit que nous avions insulté le leader [de la République Islamique, NdT], injurié les prisonniers de droit commun et encouragé les autres syndicalistes ouvriers emprisonnés à se mettre en grève. Cette plainte à été instruite et par conséquent j’ai été transféré à la prison Rajaee-Shahr à côté de Karaj.
A Monsieur Ahmad Shaheed [Rapporteur à l’ONU sur les droits humains en Iran, NdT]
Malgré les plaintes de ma famille auprès des institutions officielles, dont le Bureau du Leader et la Cour Suprême des Droits Humains, j’ai toujours subi des intimidations et des menaces et je n’ai eu aucune réponse. Je me souviens avoir parlé à mon avocat de certaines des menaces de la part de ces institutions, comme des pressions sur ma famille. Un expert de la Cour Suprême a dit que les charges contre moi sont malheureusement terriblement injustes et qu’il n’y a aucune raison légale pour que le juge me condamne à une telle peine. Un membre des droits humains islamiques a dit à ma femme qu’elle ne pouvait rien faire à propos de ma situation, puisque ma peine a été décidé par des personnes hauts placées, et que son seul espoir était de contacter et de faire part de ma situation aux organisations internationale des droits humains. Le juge qui a été forcé de me condamner sur trois accusations a déclaré après ma condamnation qu’il est seulement un subordonné dans une affaire aussi complexe et qu’il s’est borné à une position de soumission à ses chefs.
Le seul espoir que nous, prisonniers politiques, avons, ce sont les organisations internationales de défense des droits humains.
Enfin je tiens à souligner que les bureaux des services de renseignements ont menacé ma vie à la fois directement et indirectement : par empoisonnement ; par exposition à des prisonniers atteints du Sida ; en lançant des prisonniers malades mentaux et violents contre moi ; en forçant des prisonniers autour de moi à me pousser à m’évader pour qu’on me tire une balle pour tentative d’évasion. Je me suis mis en retrait de ces détenus après avoir été mis en garde. Quelques bons et gentils gardiens m’ont mis en garde contre ce genre de chose et m’ont suggéré de prendre exemple sur Monsieur Emani, un ingénieur ; il n’est plus possible que des gardiens aident des prisonniers à s’enfuir, et que je dois faire attention à ce genre de propositions et de tentatives. Aussi, je le dis à tout le monde : si je meurs en prison, quelle qu’en soit la cause, ce sera organisé par les fonctionnaires du régime.
Avec l’espoir d’un avenir humain, sans discrimination ni cruauté,
Je vous salue chaleureusement et vous remercie pour votre difficile travail. Merci énormément.
Shahrokh Zamani, prisonnier à Rajaee Shahr, Iran. 20 octobre 2012
17 November 2012
Gefängnisurteil gegen Nassrolahi
Pedram Nassrolahi
ist ein Mitglied des Koordinationskomitees zur Schaffung von
Arbeiterorganisationen. Der Arbeiteraktivist wurde am 09. März 2012 verhaftet
und nach 48 Tagen auf Kaution -70 Millionen Toman- freigelassen. Jetzt wurde er
unter falschen Anschuldigungen zu 19 Monaten Gefängnis verurteilt. Das
islamische Regime Irans versucht die Arbeiteraktivisten unter unbegründeten
Anschuldigungen, wie Verbindung mit oppositionellen Parteien und Aktivitäten zum
Sturz des Regimes, zu verhaften und zu langen Gefängnisstrafen zu verurteilen.
Ein Brief an die ILO (International Labour Organisation)
Shahrokh Zamani ist ein iranischer Arbeiteraktivist,
der auf Grund seiner gewerkschaftlichen Tätigkeiten zu elf Jahren Gefängnis
verurteilt wurde. In einem Brief aus dem Gefängnis an den Vorsitzenden der
I.L.O. schreibt er:
An den Vorsitzender der ILO :
Wie lange soll die Politik des Schweigens und Abwartens
gegenüber der Unterdrückung der Arbeiteraktivisten noch andauern?
Ich heiße Shahrokh Zamani und bin ein Mitglied der
Malerarbeitergewerkschaft in Teheran. Ich wurde in einem arbeiterfeindlichen
Gericht auf Grund meiner gewerkschaftlichen Aktivitäten zu 11 Jahren Gefängnis
verurteilt. Wir, die Arbeiter im Iran, sind 12 Millionen und sind in allen Bereichen
beschäftigt, wie Industrie, Bergbau, Erdöl, Gas& Petrochemie,
Landwirtschaft, Bau usw. Wenn man die Anzahl unserer Familien dazu rechnen würde,
käme Mann auf eine Zahl, die einen großen Anteil der Bevölkerung des Landes ausmacht.
Ohne jede Übertreibung kann behauptet werden, dass alle materiellen und
immateriellen Produkte der Gesellschaft durch Mühe und Arbeit unserer Klasse
entstehen. Wenn unsere Schwestern und Brüder in der Erdöl- und
Maschinenindustrie die Arbeit für eine Woche verweigern würden, würde die
Wirtschaft des Landes zusammenbrechen. Welche bedeutenden Leistungen hat das islamische Regime, das groß über die Gerechtigkeit
in Iran spricht, für unsere Klasse vollbracht?
Dieses Regime ist nicht nur ein Garant für die
Ausbeutung der Arbeiter durch einige wenige Großkapitalisten und parasitäre
Arbeitsvermittler, sondern auch verantwortlich für die Unterdrückung der Arbeiter
und ihrer gewerkschaftlichen Rechte und Organisationen. Einige Beispiele dafür
sind:
- Die Austilgung der
Arbeitsplatzsicherheit durch Zeitarbeit und die vertragslose Arbeit, die moderner
Sklavenarbeit gleichkommt.
- Die Abschaffung
aller Gesetze, die die Arbeiterrechte auf alle Ebenen schützen sollten. Sogar die arbeiterfeindliche Organisation
des Regimes (Haus der Arbeit) bekennt, dass das aktuelle Arbeitsrecht ein
Kündigungsinstrument in den Händen der Arbeitgeber ist.
- Die Festlegung eines
Mindestlohns von 390.000 Toman, dass ein Viertel unterhalb der
Armutsgrenze liegt.
- Die Ausrottung der
Inlandsproduktion durch die Abschaffung der Zoll- und Einfuhrabgaben, die
zur Einfuhr von minderwertigen Waren durch mafiöse Machthaber führte und zum
Jobverlust von Millionen Arbeitern in der Dienstleistungs- und
Industriebranche wie z.B. in den Branchen Schuh, Web, Textil, Teppich,
Zucker, Tee, Reis usw. geführt haben.
- Die Unterdrückung
der kleinsten Proteste, Streiks, Arbeiteraktivisten und Arbeiterorganisationen
wie der Busfahrer (Vahed), der Teheraner Maler, der Haft Tapeh
Gewerkschaft, der Bäckereiarbeiter der Stadt Saqqez, des Koordinationskomitee
zur Schaffung von Arbeiterorganisationen, des Komitees für die Verfolgung
der Gründung von Arbeiterorganisationen usw. Diese Unterdrückungen sind
die Arbeitsergebnisse und Dienste des Regimes und seines islamischen Rechts.
Herr Vorsitzender!
Durch Zunahme der Proteste im Inland und Ausland gegen
die Unterdrückungspolitik des arbeiterfeindlichen islamischen Regimes, hat dieses
Regime einen hinterhältigen Trick ergriffen und versucht die gewerkschaftlichen
Aktivitäten der Arbeiter mit arglistigen Anschuldigungen, wie „Verschwörung zum
Sturz des Regimes“ oder mit oppositionellen Organisationen in Verbindung zu stehen,
zu kriminalisieren, um die Arbeiteraktivisten einzuschüchtern und zu
langjährigen Gefängnisstrafen verurteilen zu können. Einige Arbeiteraktivisten,
die mit Hilfe dieser heuchlerischen Methode zu langen Gefängnisstrafen
verurteilt worden sind: Reza Shahabi, Afshin Osanloo, Behnam Ebrahim Zadeh, Mohammad
Jarahi, Pedram Nassrolahi, ich selbst und viele andere.
Diese Anschuldigungen sind so falsch und lächerlich,
dass sogar einige der Justizverantwortlichen durch internationale Proteste und die
der Familien und Rechtsverteidiger die Gegenstandslosigkeit dieser Anschuldigungen
zugeben.
In meinem Fall räumte z.B. bei Nachfragen meiner
Familie und der Verteidiger über die Beweislast der Richter ein: “ ..in dieser
komplizierten Hierarchie führe ich nur aus“. Auch ein Experte des Höchsten Gerichts
sagte in einem Gespräch mit meiner Familie: „ In seiner Akte finde ich keine
begründeten Beweise und Dokumente für eine Verurteilung „.
Verehrter Vorsitzender!
Wie sie sehen, entsteht das Urteil gegen einen
Arbeiteraktivisten auf diese Art und Weise und beweist, dass das islamische
Regime sich sogar nicht an seine Gesetze gebunden fühlt. Diese Gerichte haben
Ähnlichkeit mit einem Marionettentheater, die unter Druck der Kapital-und
Machtmafioso jegliche juristische Unabhängigkeit verloren haben und nur die
Befehle ausführen und befohlene Urteile verkünden.
Kann so ein Regime die Gesetze der internationalen
Organisationen ausführen?
Hat die I.L.O. von so viele Entlassungen, Verhaftungen,
Gefängnisurteilen und Auspeitschungen der Arbeiteraktivisten keine Ahnung?
Die I.L.O. kennt das Recht auf Arbeiterorganisation, Streik
und...... an. Nun, die Frage ist, warum die ILO die Mitgliedschaft des
islamischen Regimes, das die Schaffung der unabhängigen Arbeiterorganisationen verhindert
und Arbeiterstreiks unterdrückt und die Arbeiter unter falschen Anschuldigungen
für mehrere Jahren einsperrt, nicht in Frage stellt und die arbeiterfeindlichen
Maßnahmen dieses Regimes nicht verurteilt werden. Ist es nicht eine Politik mit
zweierlei Maßstab?
Wir, die Arbeiteraktivisten, die unter Despotismus und
unvorstellbarer Unterdrückung leben, fordern Sie, den Vorsitzender der I.L.O
auf, sich für die Freilassung der Arbeiteraktivisten auf Grund der Bestimmungen
dieser Organisation, wie das Recht auf Schaffung der Arbeiterorganisation und
des Streiks, einzusetzen und die Beendigung der Unterdrückung der
Arbeiteraktivisten und Arbeiterorganisationen zu fordern.
06.11.2012, Shahrokh Zamani,
Iran, Radjaie Shahr
Gefängnis
Pedram Nassrolahi greps och sattes i fängelse
Pedram Nassrolahi, arbete och kvinnors rätts aktivist och medlem av
samordningskommittén för att hjälpa bildandet av arbetarorganisationer, greps,
och skickas till fängelse för att tjäna en 19 månaders straff, som fastställdes
efter överklagande. Appellationsdomstolen i Sanandaj utfärdade 19 månaders
fängelse för Pedram Nassrolahi.One år "medlemskap i samordningskommittén
och 7 månader för "utbreder mot regimen till förmån för en oppositionsgrupp".
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